Renseignements pratiques

 

 

 

 

Situation dans Saint Rémy
 

   

 

Pastorale

 

Chers amis visiteurs,

 

Nous sommes heureux de vous accueillir dans notre église paroissiale et plus spécialement dans ce clocher et cette chapelle qui viennent d’être magnifiquement restaurés.

L’élévation de notre clocher au-dessus de tous les autres toits de notre petite ville a un double but : être vu de loin comme un signe qui dit la présence de Dieu au milieu des hommes et permettre au chant des cloches d’être entendu comme un appel qui rythme la vie religieuse et les moments importants de notre communauté.

Cette chapelle est dite « funéraire » : sa construction élancée témoigne de notre espérance dans la vie éternelle. Depuis 2000 ans, nous savons Jésus vivant, passé par sa Passion, sa mort et sa résurrection dans l’éternité de Dieu qu’il nous ouvre par le baptême.

L’église paroissiale est le lieu de rassemblement de la communauté des catholiques de la paroisse de Saint-Rémy : nous y célébrons les événements les plus marquants de notre vie (baptême, confirmation, eucharistie, réconciliation, mariage, obsèques…) et nous nous y retrouvons pour la prière.

Elle est aussi un lieu d’accueil pour les nombreux « touristes » qui en poussent la porte pour y trouver un peu d’histoire, un peu de beauté, un peu de fraîcheur… qu’ils y trouvent en tout cas la Paix et la joie.

 

Soyez les bienvenus dans la maison du Seigneur !

Soyez les bienvenus dans votre maison !

Pour la communauté paroissiale

 

                  Père Richard Brunet, curé

 

 

 

 

 

 

 

Armoiries de Jean de Renaud

«  de gueulles à dix losanges aboutés d’or, posés 4, 4 et 2 »

 

 

Chapelle

Jean de Renaud

Lieu de rencontre et d’accueil

 

 

Historique

 

Il s’agit de la Chapelle funéraire de Jean de Renaud d’Alleins, grande famille provençale, dont la branche cadette était établie à Saint-Rémy au 15° siècle.

Jean de Renaud est le «  bonhomme » dont parle Brantôme dans ses «  Vies des hommes illustres et grands capitaines français » ; chevalier, gentilhomme de la Maison du Roi François Premier, conseiller et maître d’hôtel de la Chambre du Roi, capitaine de la Tour Saint Jean de Marseille, gratifié du gouvernement de Granville en 1545, appelé à la charge de commissaire général des fortifications. C’est à ce titre qu’il participe aux fortifications de la ville de Guise, à la défense de Metz en 1553 contre les espagnols et de Saint-Quentin où il fut tué le 28 août 1557 à l’âge de 60 ans.

Après son décès, son corps fut ramené à Saint-Rémy et inhumé dans sa chapelle.

La seule indication sur sa construction se trouve dans la table des actes reçus par le notaire Rémy Navarre ; pour l’année 1541, figure cette mention : « Bail à édifier une chapelle pour ledit noble Jean de Renaud contre Louis Fernais et Jean Rot ».

 

Architecture

Au pied du clocher du  XIV° siècle, la chapelle est un témoignage unique à Saint-Rémy du style gothique flamboyant, elle est le vestige de la Collégiale Saint-Martin qui s’effondra dans la nuit du 29 au 30 août 1818. L’église nouvelle fut reconstruite sur les plans de l’architecte Michel Penchaud, d’après la Basilique Saint-Pierre, dans les années 1825-1826  et consacrée en 1827.

 

 

L’intérieur de la chapelle est imposant par la voûte qui s’élève à 9,5 mètres. Sa construction est dite à « liernes » et à « tiercerons », les deux ogives suivent les diagonales du quadrilatère et la partagent en quatre voûtains. Pour diminuer l’importance des voûtains, on ajoute au point de rencontre des ogives, des arêtes qui suivent la direction de leurs crêtes : les liernes et on les dédouble pour transférer la charge sur les appuis des ogives : ce sont les tiercerons.

 


Sur le mur de droite, en entrant dans la chapelle, se trouve une grande armoire murale créée lors de sa transformation en sacristie en 1695. L’arc aujourd’hui muré, mais parfaitement visible, correspondait à l’accès entre la chapelle et le cœur de l’église primitive. Dans le mur face à la porte, on remarque un joli lavabo en pierre de taille construit au 17° siècle dans le mur, « à la forme du bénitier de N.D  de Piété » avec un piédestal pour reposer le coquemar (pot à anse).

 

Inscriptions- décorations murales

 

 

L’épitaphe à Jean de Renaud par son frère, rédigé en latin, gravé sur une plaque de marbre  en forme d’écu peut se traduire *:

«  Pour noble Jean de Renaud, frère très cher et durant toute sa vie très aimé d’un amour mutuel et très constant et à jamais impérissable, noble Pierre de Renaud, seigneur de Saint-Tropez, à qui il céda en outre la seigneurie pour partie d’Antibes, Cagnes et Loubet, a fait ce monument.

Il vécu 60 ans, pourvu, pour ses vertus excellentes d’honneurs très grands par les rois très chrétiens François Ier et Henri II.

Il est mort le 28 août 1557, au service du roi Henri II, dont il était commissaire, à Saint-Quentin, lorsque le roi d’Espagne Philippe assiégeant la ville, il la défendait, combattant avec courage et commandant en second dans l’armée. »

 

La frise ou litre qui court tout le long du mur, ou « ceinture de veuve », en reprend les armoiries et le heaume

L’inscription au-dessus de l’armoire, en latin, signifie :

«  Le Seigneur….veille sur chacun de ses os ; pas un seul ne sera brisé »

 

traduction : Marguerite-Marie Delrieux

 

 

Vitraux

  

 

 

 

 

Sur les vitraux

reprise du heaume de la frise murale

 

Plan

 

 

 

        1/ Liernes        2/ Tiercerons           3/ Ogives